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Journée Mondiale des Pauvres : L’amour, c’est la grande richesse que tout chrétien doit développer pour son épanouissement moral et spirituel

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Le message a été livré par le Vicaire Général du Diocèse de Bubanza Dimanche le 13 Novembre 2022 à la paroisse de Muyebe en commune Musigati lors de la célébration de la journée Mondiale des pauvres, 6ème édition. Les cérémonies de cette journée, qui a été célébrée par ailleurs dans les autres Diocèses du Burundi, ont été également marquées par la présence du Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA.

La célébration de la 6ème Journée Mondiale des Pauvres a débuté par une messe d’action de grâce au cours de laquelle les chrétiens ont suivi le message du Pape François.  Les cérémonies ont été ensuite marquées par les discours de circonstances et le moment de partage de repas avec les pauvres de cette paroisse.

Prenant la parole juste après le mot d’accueil du Curé de la Paroisse Muyebe, le Secrétaire Exécutif de BDD Caritas Burundi, Abbé Siméon NIBARUTA a indiqué que la célébration de la journée mondiale des pauvres est le début solennel de la mise en œuvre de la sensibilisation de la communauté en faveur des actions d’entraide et de solidarité envers les personnes les plus vulnérables. Chaque année, a-t-il poursuivi, nous allons continuer à organiser cette journée dans chaque paroisse pour que nous puissions couvrir toutes les paroisses des deux provinces du Diocèse de Bubanza.

La journée a été une occasion pour les malades les plus vulnérables de bénéficier des consultations médicales gratuites auprès de deux Médecins venus respectivement de l’Hôpital de Gihanga et de Bubanza. Sur base des résultats des examens médicaux, la BDD Caritas Bubanza a pris l’engagement de prendre en charge, pendant une année, les soins médicaux pour dix malades se trouvant dans le besoin le plus criant. Tout en sollicitant le concours de la communauté, le Secrétaire Exécutif de BDD Caritas Bubanza a précisé que cette action de prise en charge sera organisée dans les autres paroisses.

« Malgré nos ressources limitées, nous allons faire tout ce que nous pouvons. Ce qui est très important pour nous, c’est cette volonté qui nous anime. L’amour a toujours la volonté d’accomplir le bien. Nous allons faire ce que nous sommes à même de réaliser et confier à Dieu ce qui nous dépasse », a indiqué Abbé Siméon NIBARUTA, Secrétaire Exécutif de BDD Caritas Bubanza, avant d’inviter ceux qui étaient présent dans ces cérémonies à donner leurs contributions pour le démarrage de cette action de charité.

Le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a fait savoir que la célébration de la journée dédiée aux pauvres répond à l’appel du Pape François qui, à travers son message, rappel que Jésus Christ s’est fait pauvre pour s’approcher des hommes et les sauver.

« Dans tout ce que nous faisons, nous devons constamment nous référer à Jésus Christ qui nous recommande de s’aimer les uns des autres. C’est cette recommandation d’amour qui sera même le grand déterminant lors du dernier jugement », a précisé le Secrétaire Général de Caritas Burundi, avant d’exprimer sa grande satisfaction par rapport à l’initiative prise par la BDD Caritas Bubanza de prendre en charge les malades les plus nécessiteux.

« Dans l’approche de BDD Caritas BUBANZA, nous avons positivement apprécié l’implication de la communauté dans la collecte des fonds pour la prise en charge médicale des personnes malades. C’est une approche qui cadre bien avec le message du Pape nous recommandant qu’il n’y ait personne parmi nos Frères et Sœurs qui manque de biens élémentaires alors que nous sommes là. Le Pape nous invite à partager le peu que l’on a avec ceux qui n’ont rien », a-t-il poursuivi.

Le Secrétaire Général de Caritas Burundi a tout de même rappelé que la meilleure façon d’assister les personnes pauvres n’est pas de les mettre dans une situation de toujours tendre les mains. Pour les personnes qui vont recouvrer la bonne santé, a-t-il conclu, il faudra les aider à initier de petits projets visant leur autonomisation ; les mettre dans une situation de mendicité sempiternelle, c’est leur priver de la dignité.

Au nom de l’Evêque du Diocèse de BUBANZA, Monseigneur Théogène NURWUWUNDI a demandé à toute la communauté chrétienne d’ouvrir les cœurs et de tendre les mains aux personnes pauvres.

« Comme des personnes ayant connu le christ, nous devons ouvrir nos cœurs pour entendre, sentir et répondre à l’appel des pauvres dans nos milieux de vie et même au-delà. Chaque fois que l’on se dépouille de l’esprit d’amour, on s’écarte de l’image de Dieu que nous avons eue dès notre création et on s’efface finalement de la liste des enfants de Dieu », a signalé le Vicaire Général du Diocèse de Bubanza, Monseigneur Théogène NURWUWUNDI. Il a enfin exhorté tous les chrétiens de continuer à méditer sur le message du Pape nous recommandant d’être toujours solidaires envers les pauvres.

Signalons que le Secrétariat National de Caritas Burundi s’est également joint, à l’occasion de cette journée, aux chrétiens de la Paroisse Gasura en commune Mbuye de la province de Muramvya dans l’Archidiocèse de Bujumbura. A cette Paroisse tout comme à celle de Muyebe en commune Musigati dans la province de Bubanza, le Secrétariat National de Caritas Burundi s’était muni d’une aide composée de vivres et des habits pour les pauvres.          

Mise à jour le Vendredi, 20 Janvier 2023 10:32

Avis d’Appel d’Offres Ouvert National pour la fourniture des imprimés

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Caritas Burundi, ci-après dénommé « L’Acheteur »  invite, par le présent Appel d’Offres, les soumissionnaires admis à concourir, à présenter leurs offres sous pli fermé, pour la fourniture des imprimés à utiliser par les Agents de Santé Communautaire (ASC).

Le Dossier d’Appel d’Offres complet peut être consulté dans les locaux de Caritas Burundi, sise à Rohero, avenue du Grand Séminaire,  derrière la Cathédrale Régina Mundi ou le télécharger sur ce lien.  Télécharger

La date limite de dépôt des offres est fixée au plus tard le 28/11/2022 à 11 heures.

Mise à jour le Jeudi, 19 Janvier 2023 07:43

Formation du Cœur : Le Personnel de Caritas Burundi effectue le pèlerinage à Muyaga

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Ce pèlerinage à la première paroisse fondée au Burundi à Muyaga en province Cankuzo en 1898 par les Missionnaires Blancs s’inscrit dans le cadre de l’année jubilaire de 125 ans d’évangélisation ouverte au sanctuaire de Mont Sion Gikungu à Bujumbura le 1er Octobre 2022. Il se place par ailleurs dans le contexte de la formation du Cœur que le Réseau Caritas Internationalis recommande à toutes les Caritas.

« Le Pèlerinage est une autre façon de prier comme la récitation du rosaire et la lecture des écritures saintes. C’est donc un moyen de prier que Jésus lui-même nous a révélé quand il se rendait chaque année à Jérusalem », a expliqué Abbé Aloys CAMBARA, Curé de la Paroisse de Muyaga en même temps responsable du Sanctuaire Sacré Cœur de Jésus, avant d’ajouter que le pèlerinage signifie également que la vie sur la terre n’est qu’un passage et que les chrétiens devront garder cela à l’esprit dans tout ce qu’ils font chaque jour pour avoir une place au ciel.

Revenant sur l’historique de l’implantation de cette paroisse qui va célébrer ses 125 ans le 26 Août 2023, Abbé Aloys CAMBARA a indiqué que la Paroisse de Muyaga est l’aboutissement d’un long trajet pour les premiers Missionnaires qui, après avoir  échoué à pénétrer au Burundi en passant par les rives du lac Tanganyika à Rumonge ont dû  passer par l’est en province de Cankuzo et s’installer de façon transitoire à MISUGI non loin de la frontière avec la Tanzanie où ils avaient déjà une base arrière. C’est à cet endroit que fut célébré pour la première fois au Burundi la Fête de Noel. En revanche, la Fête de Pâques sera plus tard célébrée à Muyaga où a été installée la première paroisse. C’est pour cette raison, précise Aloys CAMBARA, que l’histoire de l’Eglise confère à Misugi le statut de Bethlehem et Muyaga le statut de Jérusalem de l’Eglise Catholique du Burundi.

Visite guidée

La première étape de ce voyage passionnant a été la sacristie. Dans cette place, on y trouve une croix sur laquelle on a posé un bocal contenant un morceau de la croix sur laquelle Jésus a été crucifié. Ce morceau de la croix se trouve uniquement dans l’Eglise de la Paroisse de Muyaga et celle de Mugera. Bénite le 17 juin 1917, l’Eglise de Muyaga garde, curieusement, la plupart de ses matériaux de construction   à l’exception de la toiture et du pavement qui ont été remplacés. Les arbres ayant servi pour la construction de cette Eglise viennent de la forêt de Budega en République Unie de Tanzanie, précise Abbé Aloys CAMBARA.

A l’entrée de l’Eglise sur le côté gauche, on y trouve la croix de Misugi installée à cette Eglise en 1966.Celle -ci avait été récupérée après un feu de brousse qui a consumé tout le couvert végétal et forestier de l’endroit où elle avait été posée. Avec une couleur noire montrant le sillage de ce feu qui l’avait pourtant brulé, la croix est toujours intacte, ce qui étonne plus d’un. De l’autre côté de l’entrée de l’Eglise, se trouve la tombe du Révérend Père Jean Marie Vianney le Port. Celui-ci fut le premier curé de la Paroisse de Muyaga pendant 40 ans. On lui doit beaucoup de réalisations, raconte Abbé Aloys CAMBARA, entre autres la formation des premiers Prêtres et Sœurs, la mise en place de la première école primaire du Burundi en 1907, la création du premier dispensaire en 1920, la fondation du mouvement eucharistique et l’initiation des catéchistes dans les succursales.

Après l’Eglise, c’est le Sanctuaire du Sacré Cœur de Jésus. A l’intérieur, se trouve l’Autel qui a précédé la construction de l’Eglise de Muyaga. C’est sur cet Autel que les premiers Missionnaires célébraient en plein air la messe. Selon les témoignages historiques, la pluie n’a jamais perturbé la messe. Il pleuvait soit avant soit après et jamais pendant la messe. Cet Autel est donc le symbole de l’Alliance Sainte de Dieu avec nos ancêtres, précise Abbé Aloys CAMBARA.

 En escaladant la colline tout droit devant l’Autel, on arrive à l’endroit où a été placé le Sacré Cœur de Jésus. En bas, se trouve un petit carré constitué de carreaux sous lesquels on a mis un morceau de la pierre de la montagne de Tabor et de l’eau du Jourdain. Des Miracles se réalisent pour les gens qui viennent se confier au Sacré Cœur de Jésus, attire l’attention des Pèlerins le Curé de la Paroisse de Muyaga.

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Non loin du Sacré Cœur de Jésus se trouve le tombeau de Jésus. Il est constitué de trois pierres qu’on a trouvé à cette place même. Aucune touche n’a été apportée sur ces pierres. Devant se trouve le statut de l’Ange de la résurrection qui a poussé la pierre qui était sur la tombe de Jésus.

Avant de terminer leur voyage riche en enseignement biblique, les Pèlerins s’arrêtent sur la grotte de Elie. Celle -ci lui avait servi de refuge quand il était poursuivi par le Roi Akab et sa Femme pour avoir refusé le polythéisme et la croyance obscure qui y était associée. Juste après en continuant à escalader la colline, on arrive au sommet le plus culminant. Là-bas, on y découvre la croix de Muyaga. Elle est la seule croix des premières paroisses qui reste. Celle de Mugera et de Buhonga ont déjà disparu, raconte toujours le Curé de la Paroisse de Muyaga.

 Contexte de l’année jubilaire de 125 ans

Selon le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA, le pèlerinage à la Paroisse de Muyaga s’inscrit dans le cadre de la célébration de l’anniversaire de 125 ans d’évangélisation au Burundi.

« Comme l’Eglise catholique est dans cette joie, Caritas Burundi partage également ce sentiment de fierté et de bonheur surtout que sa mission est basée sur Jésus qui nous a donné le commandement suprême d’amour. C’est cette bonne parole qui est le fondement de la mission de Caritas », indique-t-il « venir faire le pèlerinage à cet endroit où les premiers Missionnaires ont prêché la parole de Dieu, c’est venir se ressourcer et puiser la force nous permettant d’accomplir notre mission en ayant la grâce du Sacré Cœur de Jésus. Nous voulons y puiser cet Amour que Jésus nous recommande dans notre mission de charité », a-t-il poursuivi.

Au-delà de ce contexte, le Pèlerinage à la Paroisse de Muyaga cadre très bien avec la stratégie du Réseau Caritas Internationalis qui recommande à toutes les Caritas de mettre sur leurs agendas l’organisation au profit des personnels des séances de formation du Cœur.

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En dernier lieu, l’autre objectif, poursuit Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA, c’est d’offrir au Personnel de Caritas Burundi une occasion de repos et de récréation.

« Je me réjouis que le personnel se soit bien reposé et spirituellement épanoui avec leur séjour ici à la Paroisse de Muyaga. Ceux qui sont venus pour la première fois ont même indiqué que le temps est devenu très court. Ils ont émis le souhait d’organiser une autre occasion dans les jours à venir. Je suis vraiment très content que le séjour a été d’une grande importance pour le personnel », témoigne Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA, Secrétaire Général de Caritas Burundi.

Occasion de contempler le parc de la Ruvubu

Sur le chemin de retour à Bujumbura au siège du Secrétariat Général de Caritas Burundi, les Pèlerins ont profité de l’occasion pour emprunter la route passant dans le parc National de la Ruvubu en vue de contempler les richesses de ce périmètre intégralement protégé et jouissant du statut de la convention Ramsar.

« C’est dans l’esprit de l’Encyclique LAUDATO SI’ du Pape François que nous avons trouvé très utile de passer dans le Parc National de la Ruvubu en vue de contempler ses richesses fauniques et floristiques », indique Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA, Secrétaire Général de Caritas Burundi.

Avec ce passage, a-t-il conclu, « Nous avons voulu montrer au personnel combien il est très important d’œuvrer en faveur de la protection de l’environnement comme le recommande le Pape François à travers l’Encyclique LAUDATO SI’. C’est en somme une occasion non seulement de rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il a créé mais aussi d’avoir l’inspiration d’initier toujours des interventions intégrées pour la protection de notre maison commune »   

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Mise à jour le Jeudi, 19 Janvier 2023 07:50

Protection de l’environnement : "la mission incombe à tout le monde"

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Le message a été développé par le Secrétaire de la Commission Episcopale pour le Service du Développement Humain Intégral au cours de son homélie lors de la messe d'action de grâce à la paroisse de Kanyosha en Mairie de Bujumbura mardi le 04  octobre 2022 à l'occasion de la clôture de la période dédiée à la création , édition 2022.Abbe Jean Gédéon BARANYIZIGIYE a précisé que l'homme a eu le mandat divin de gérer la  terre et toutes ses ressources depuis le début de la création 

« C’est Dieu qui a donné la terre à l’homme avec la mission de bien la gérer, c’est-à-dire la protéger et l’embellir pour que l’homme puisse être à même de bénéficier au maximum des multiples services offerts par la terre et ainsi bien vivre »

C’est dans ces termes que le Secrétaire de la Commission Episcopale pour le Service du Développement Humain Intégral, Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE a ouvert son homélie dans la messe d’action de grâce pour la clôture de la saison ou temps de la création, édition 2022.

Dans cette mission divine de protéger la terre, l’homme a l’obligation de se rassurer que le résultat de toute action apporte son bonheur et le bonheur des autres.

« Celui qui dépollue la terre en la rendant belle, avec de l’air sain, de l’eau propre, cela est un signe évident que l’action accomplie est conforme à l’esprit de Dieu. Toute chose que nous faisons, qui rend l’homme heureux en toute sa plénitude montre que nous réalisons la promotion de l’œuvre de Dieu », a ajouté l’Abbé Jean Gédéon Baranyizigiye.

Ainsi, a-t-il nuancé « quand l’homme pollue ou détruit la terre, les effets n’affectent que lui uniquement, les effets de ce comportement affectent même les autres personnes. C’est pour cette raison que dans cette mission, l’homme doit toujours faire référence à Dieu et penser également à son prochain pour arriver à bien partager les services de la terre et pouvoir participer ensemble à l’accomplissement de cette mission divine dans la solidarité permanente et universelle »

L’Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE a profité de cette occasion pour attirer l’attention de toute personne qui ne se soucie pas de la protection de l’environnement que cette attitude constitue une manifestation de manque d’amour pour son prochain.

« La protection de l’environnement est donc un travail qui incombe à tout le monde comme le Pape François le rappelle très bien dans l’Encyclique LAUDATO SI’ : la protection de l’environnement doit être la priorité de toute l’humanité et de toutes les nations du monde. L’environnement n’a pas de frontière », a-t-il conclu.

Dressant le bilan des activités réalisées au cours de cette période du 1er Septembre au 04 octobre 2022, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a précisé que l’objectif ultime n’était pas de ramasser de grosse quantité des déchets plastiques ; c’était plutôt de lancer un message pour éveiller la conscience des uns et des autres sur l’obligation et l’urgence d’agir en faveur de la protection de l’environnement, notre maison commune. L’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a indiqué que Caritas Burundi a déjà inscrit dans ses priorités la protection de l’environnement.

« La protection de l’environnement ne consiste pas seulement à collecter les déchets. Elle fait appel à d’autres interventions notamment la restauration des paysages, le traçage des courbes de niveaux sur les collines à forte pente pour lutter contre l’érosion et à d’autres actions de sensibilisation aux bonnes pratiques environnementales. Ce sont donc des activités que nous réalisons déjà et que nous allons continuer à réaliser en étroite collaboration avec l’administration et le Ministère en charge de l’environnement pour mettre à l’œuvre l’appel du Pape à travers la lettre encyclique LAUDATO SI’ », a-t-il précisé.

Le Secrétaire Général de Caritas Burundi n’a pas manqué de réitérer son appel à toutes les confessions religieuses de s’approprier du contenu de l’Encyclique LAUDATO SI’ en vue d’apporter leur contribution à sa mise en œuvre pour la protection de notre maison commune, l’environnement.

Rappelons que La saison ou le temps de la création a été instituée en 2015 par le Pape François en vue de prier et de rendre grâce à Dieu pour le monde qu’il a créé et confié à l’humanité. Le thème choisi pour cette année est « écouter la voix de la création »     

      

Mise à jour le Mercredi, 25 Janvier 2023 13:53

Protection de l’environnement : Des quantités de déchets plastiques collectées dans la ville de Bujumbura

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Placée sous le thème « zéro déchets plastiques dans ma ville », cette activité s’inscrit dans une gamme d’actions que Caritas Burundi a mis sur son agenda   depuis le 1er Septembre jusqu’au 4 Octobre 2022 en collaboration avec le Mouvement Laudato Si Burundi dans le cadre de la célébration de la saison ou temps de la création, édition 2022. Elle sera par ailleurs mise en œuvre dans d’autres villes du Burundi notamment à Gitaga, la capitale politique, à Bubanza et à Rumonge.

En organisant cette activité de salubrité en présence des représentants des   autorités administratives de la Mairie de Bujumbura et du Ministère en charge de l’environnement, Caritas Burundi a traduit en acte l’agenda qu’elle a planifié dans la cadre de la célébration de la saison ou temps de la création, édition 2022 dans l’esprit de l’encyclique Laudato Si et Fratelli tutti du Pape François.

A travers l’interview accordée aux professionnels de l’information en marge de cette activité au tour du marché de COTEBU, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a indiqué que la collecte des déchets plastiques présente des enjeux d’une grande importance sur la vie de la population.

« Vous le savez sans doute que les déchets plastiques exercent une grande pression sur l’environnement ici au Burundi. Ces déchets constituent une barrière à l’écoulement des eaux usées et des eaux de pluie et sont à la base des points d’eau stagnante auprès des habitations. Ces points d’eaux sont donc des milieux à haute sensibilité pour la reproduction des moustiques, vecteurs du paludisme qui reste la première cause de morbi-mortalité au Burundi. Les activités inscrites sur notre agenda qui s’achève le 04 octobre sont à placer dans une logique de relation de symbiose entre l’homme et son environnement. Quand l’environnement n’est pas assez protégé, c’est la vie de l’homme qui en pâti. En collectant ces déchets, nous contribuons à la promotion de la bonne santé pour toutes les personnes et les plus pauvres en particulier », a expliqué l’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA

L’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a par ailleurs signalé que Caritas Burundi prévoit organiser des activités de protection de l’environnement même en dehors de la période de la saison ou temps de la création.

« Nous sommes en contact permanent avec nos partenaires pour voir comment faire de la protection de l’environnement une action de tous les jours. Au sein de l’Eglise Catholique, on est en train de sensibiliser toutes les Caritas diocésaines et les Caritas paroissiales pour la mise en œuvre de l’Encyclique Laudato Si’. Nous allons également plaider auprès de l’administration pour que nous puissions agir en synergie pour la protection de notre maison commune », a poursuivi le Secrétaire Général de Caritas Burundi en répondant aux questions des journalistes.

L’Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA en a profité pour lancer un appel à toute personne physique ou morale, croyant et non croyant à lire et à faire sienne le contenu de l’Encyclique Laudato SI’ dont l’accès est libre sur l’internet.  

Au nom du Ministre en charge de l’environnement, le Directeur de l’environnement, des ressources en eau et de l’assainissement, Monsieur Félicien NIBARUTA a salué cette initiative de Caritas Burundi qui a coïncidé avec la journée de jeudi que le Gouvernement du Burundi a dédiée à la protection de l’environnement.

« C’est une action louable organisée lors d’une journée que le gouvernement a dédiée à la protection de l’environnement et dans un milieu à haute sensibilité, le marché où des produits variés sont vendus. Cette action offre un cadre d’éducation et d’éveil de conscience sur le défi de la gestion des déchets plastiques qui exercent une grande pression sur l’environnement. Nous espérons voir prochainement d’autres Eglises réaliser des actions du genre en vue d’apporter leurs contributions dans la protection de l’environnement », a-t-il fait savoir

La collecte des déchets plastiques s’est poursuivie dans les autres endroits de la ville de Bujumbura comme  le littoral du lac Tanganyika et d'autres places où ce défi est beaucoup plus observé. Les bouteilles plastiques ramassées ont été transmises à l’entreprise Liquids pour en assurer la gestion et la valorisation.

Mise à jour le Mercredi, 25 Janvier 2023 13:57

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