Alors que le monde entier pleurait la disparition du pape François, le Nonce Apostolique au Burundi, Mgr Dieudonné Datonou a choisi de vivre ce moment de recueillement aux côtés des plus vulnérables. Ce 26 Avril 2025, il s'est rendu avec une bonne équipe des chrétiens de la chapelle de la Nonciature au site de transit des demandeurs d’asile de Cibitoke, à l’ouest du pays.
Entouré, d'autorités locales, de responsables ecclésiastiques, d’une équipe de Caritas Burundi dirigée par le Secrétaire Général de Caritas Mr l’Abbé Bernard CUBWA et d’autres représentants des organisations humanitaires, le Nonce Apostolique a célébré une messe spéciale en mémoire du souverain pontife défunt, fervent défenseur des migrants et des démunis. Devant une foule recueillie, il a salué "l’héritage vivant d'un pape proche des oubliés".
"En ce jour de deuil, nous ne pouvions pas être ailleurs. Le Saint-Père aurait voulu que nous soyons auprès de ceux qui souffrent", a déclaré Mgr Dieudonné Datonou.
Des prières ont été élevées pour le repos de l’âme du pape François et pour la paix en République Démocratique du Congo, pays d’origine des réfugiés du site de Cishemere. Sa visite s'inscrivait dans un double symbole : honorer la mémoire du pape François, apôtre des pauvres et des marginalisés, et apporter une parole de consolation et d’amour à ceux qui vivent dans la détresse.
Au-delà du geste symbolique, le Nonce a remis une assistance humanitaire : des denrées alimentaires, destinés à soutenir ces familles déplacées. Un geste porteur de l’esprit de solidarité et de fraternité cher au défunt pape. La visite, a profondément touché les réfugiés, pour qui cette marque d’attention en période de deuil mondial a été perçue comme un signe d’espérance




Quant à l’évangile de la Passion : Jean 18,1 – 19,42 ; C’est un récit complet qui nous parle de l’arrestation, le procès, la crucifixion, la mort et la mise au tombeau de Jésus. Cette première partie s’est conclue par la prière universelle qui est une série d’intentions pour tous les peuples. On suivit par la suite les deux autres parties à savoir la vénération de la croix et la communion.


"Je suis très reconnaissante pour l’aide que nous recevons. Chaque mois, la distribution nous permet de survivre. Le paquet contient du maïs, de l’huile, de petits poids et du sel. Cela fait une différence, surtout pour mes enfants. Mais la vérité, c’est que ce n’est pas suffisant. En une semaine, tout est presque fini. Il n’y a pas de quoi tenir tout le mois. S’il était possible d’augmenter un peu le paquet, cela nous soulagerait beaucoup. Nous ne demandons pas du surplus, juste un peu plus pour pouvoir nourrir nos familles jusqu'à la fin du mois." A declaré Domitille refugiée congolaise.