Célébration de la Résurrection du Christ : La Direction de Caritas Burundi organise une séance de recollection pour son personnel

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Cette séance de recollection a eu lieu vendredi le 22 Mars 2024 au Sanctuaire Marie Auxiliatrice de Buterere à Bujumbura en vue de se préparer à la célébration de la Fête de Pâques. Au cours de son enseignement de près de deux heures, le Recteur du Centre d’Enseignement des Métiers Don Bosco de Buterere, Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE a indiqué que le Carême est un moment de répondre à un rendez-vous d’amour, de raviver concrètement l’amour de Dieu envers nous, de fréquenter l’école de la discrétion et d’apprendre à être responsable les uns des autres dans la charité.

C’est devenu une bonne tradition. La Direction de Caritas Burundi organise chaque année à quelques jours de la célébration de la résurrection du Christ une séance de retraite spirituelle en vue de permettre à son personnel de bien se préparer à ce rendez-vous. Pour cette année, l’enseignement qui a été dispensé s’est focalisé sur comment bien célébrer le Carême.  Comme il l’a développé dans son enseignement de près de deux heures, Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE a indiqué que célébrer le Carême, c’est répondre à un rendez-vous d’amour.

« Chaque rendez-vous doit avoir un objectif pour celui qui invite et une préparation pour celui qui est invité. Pendant le Carême, Dieu lui-même veut nous rencontrer dans la prière, dans le Jeûne et l’Aumône. Il faut donc être disponible pour aller à sa rencontre et c’est d’ailleurs pour cette raison que la Direction de Caritas a bloqué cette journée pour que vous puissiez venir à la rencontre de Dieu », a signalé Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE.

Le Carême est aussi un moment de raviver concrètement l’amour de Dieu envers nous. S’appuyant sur l’Encyclique « Deus Caritas Est » du Pape Benoît XVI, Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE a attiré l’attention des participants en précisant que la meilleure façon de raviver cet amour envers nous est d’aimer son prochain. L’amour du prochain, a-t-il nuancé, ce n’est pas seulement un acte de philanthropie, il est plutôt une expression de compassion pour être en profonde communion avec autrui en toute circonstance.

« Dans ce monde où nous vivons la charité qui commence par soi-même, est-il facile d’aider les gens à comprendre que notre exemple comme le personnel de Caritas, notre témoignage de vie reflète cet échange de communion d’amour dans notre organisation ? » s’interroge Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE avant de préciser que tout acte posé par une personne travaillant à Caritas devrait être motivé par la charité inclusive accompagné d’une prière d’intercession pour les pauvres et les personnes marginalisées. L’amitié, a-t-il poursuivi, est quelque chose de réciproque. Nous sommes donc invités à donner notre vie, notre temps, notre être pour Jésus et pour les amis de Jésus en se mettant au service des autres et c’est cela la mission de Caritas, a-t-il ajouté.

Le Carême est enfin le moment d’apprendre à être responsable les uns des autres comme s’est écrit dans l’épitre aux hébreux, chapitre 10, verset 24 : « faisons attention les uns les autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes. » Partant de cette sainte écriture, Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE a indiqué qu’il faut qu’il y ait cette conviction que les personnes partageant les mêmes missions, la même vision forment une famille en ayant cette responsabilité les uns des autres comme une expression de charité et d’amour dans le respect de la hiérarchie. « La responsabilité envers le prochain signifie vouloir et faire le bien de l’autre désirant qu’il s’ouvre lui aussi à la logique du bien. S’intéresser aux frères et sœurs, veut dire aussi ouvrir les yeux sur ses nécessités, sur sa personne et sur sa présence », a précisé Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE en citant un passage du  discours du Pape Benoît XVI quand il s’adressait en 2012 aux responsables des Caritas.

« Pendant le Carême, nous demandons à Jésus à nous soutenir les uns des autres. Comme des collègues partageant la même mission, il est bon de vivre et d’agir dans une demande communautaire. Qu’il y ait cette démarche synodale. C’est pour cela que ma prière intime doit avoir aussi le souci de mon frère, de ma sœur, de mes collègues pour progresser dans l’amour fraternel. », a conclu Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE.

Satisfaction de Caritas Burundi

S’exprimant à la fin de la messe d’action de grâce qui a clôturé cette séance, le Secrétaire Général Adjoint de Caritas Burundi, Abbé Alphonse NTIBAYIRUTA a remercié l’Abbé Jean Paul NDAYIKENGURUTSE pour le contenu de son enseignement qui a permis au personnel de Caritas de comprendre davantage sa mission. Nous sommes confiant, a-t-il indiqué, que le personnel ayant participé à cette séance, qui rentre aussi dans le cadre de la formation du cœur, a été édifié sur plusieurs aspects aussi bien spirituels que professionnels.