L’Eglise Catholique et Anglicane s’engagent pour que notre mère , la terre continue à nous loger en paix

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Dans le cadre de la célébration du sixième anniversaire de l’encyclique Laudato si' du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune, Caritas Burundi a organisé une table ronde des Evêques Catholiques et anglicans du Burundi pour échanger sur la justice écologique. Ces prélats de l’Eglise Catholique et Anglicane du Burundi se sont mis sur même table pour parler toute une journée de la protection de la nature et des changements climatiques, un thème qui est d’actualité au Burundi ou les inondations issues du débordement des eaux du lac Tanganyika et des rivières qui se déversent dans le lac font des victimes.  Cette activité a été organisée pour répondre à l’appel du Saint Père qui nous appelle à réfléchir sur notre planète qui gémit. Cette activité qui a vu la participation des représentants du gouvernement a été initiée par une Plateforme composée par Caritas Burundi, l’Eglise Anglicane et d’autres associations des jeunes engagées pour la campagne laudato si.

sixiemeCette rencontre a réuni l’Archevêque du Diocèse de Gitega Mgr Ntamwana Simon qui a d’ailleurs exposé sur le rôle du leadership religieux dans la réponse à la crise écologique, l’Evêque du Diocèse de Ngozi en même temps président de Caritas Burundi , Mgr Georges Bizimana et l’Evêque du diocèse de Rutana Mgr  Boneventure Nahimana du côté de l’Eglise Catholique. Pour le compte de l’Eglise anglicane, cette Plateforme a été honorée par l’Archevêque de Makamba Mgr Martin Blaise Nyaboho , Mgr Euraste  Bigirimana du Diocèse de Bujumbura , Mgr Pontien Ribakare du Diocèse de Rutana et Mgr Ndayirukiye Seth de Matana.

Dans son mot d’accueil du Président de Caritas Burundi, il a rappelé le contenu de l’Encyclique du Pape François « Lorsque nous causons des dégâts à notre maison commune par l’utilisation abusive et irresponsable des biens que Dieu a déposé en elle, nous nous inscrivons dans l’ordre de violence oppresseuse et cela finit par se retourner contre nous, c’est une in justice qui est la violence mère. Ici chez nous, nous observons des phénomes chaque fois, des inondations, des glissements de terrain, des sècheresses prolongées et sont à l’origine de la famine, des maladies endémiques et des déplacements, nous sommes entrain de gouter à ces fruits amers. La protection de l’environnement constitue donc une préoccupation de l’humanité tout entière et nous devons trouver une solution à la crise écologique en cours dans le monde et chez nous. C’est dans ce contexte que ce consortium Laudato si en partenariat avec Caritas Burundi et l’Eglise Anglicane a organisée cette rencontre pour essayer d’écouter attentivement notre terre qui gémit un travail d’enfantement. »

Le Directeur Général de l'Office Burundais de Protection de l'Environnement qui a représenté le Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage a félicité ces organisations d’avoir réalisée cette activité d’intérêt national. « C’est une joie pour le Ministère de voir cette contribution de l’Eglise Catholique et Anglicane pour la réponse à tous ces problèmes environnementaux pour aboutir à la vraie justice écologique, je salut également leurs contributions en matière du développement durable ainsi que dans la politique nationale du pays dans ce domaine de la protection de la nature. »   Disait le représentant du Ministre.

Pour éclairer ces pères Evêques, d’éminents experts variés ont   été invités pour faire des exposés qui montrent l’ampleur des phénomènes de la dégradation de notre planète terre. Toutes les communications suivies ont révélé que tous les secteurs de la vie sont touchés suite à la dégradation de notre planète.  L’économie, la santé, la sécurité de la population etc pour ne citer que ceux-là.

En marge de cette rencontre, ces Evêques se sont engagés à soutenir les victimes des inondations vivant le long du lac Tanganyika qui sont des sans abris suite aux eaux du lac Tanganyika. Ces leaders ont décidé également de lancer une mobilisation nationale de tous les chrétiens pour un changement de comportement afin d’assurer la protection et la conservation de la nature. Il a été recommandé à Caritas Burundi de multiplier l’encyclique laudato si pour le vulgariser auprès des communautés mais aussi d’organiser d’autres activités pour que les leaders religieux s’approprient la sensibilisation  à la protection de notre maison commune.