Après la déclaration de deux cas confirmés de la maladie à COVID- 19, Caritas Burundi renforce les mesures de protection

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Après l’annonce du Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le VIH/sida qui a révélé que deux personnes parmi celles qui ont été testés au Laboratoire de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) ont été positives, Caritas Burundi a renforcé les mesures de limiter la propagation du virus. Une réunion en urgence du personnel de Caritas Burundi a été organisée pour échanger sur la situation et arrêter des stratégies pour faire face à cette pandémie. Le Secrétaire Général de Caritas Burundi a rappelé les mesures prises les deux dernières semaines pour se protéger et protéger l’autre par amour.

« La situation actuelle nous interpelle cette fois-ci, nous devons suivre de près les mesures prise par le gouvernement pour protéger tout le personnel de Caritas Burundi et toute la population burundaise », a dit le Secrétaire Général de Caritas Burundi.Le plan de riposte à la pandémie de la maladie a covid-19 au sein du réseau Caritas Burundi qui a été élaboré et partagé à tous les partenaires pour faire face à cette catastrophe pour limiter les dégâts a été communiqué au personnel. Le Plan de contingence servira le personnel de Caritas pour la gestion des questions en rapport avec l’accueil des réfugiés et rapatriés. Tout le personnel de Caritas Burundi doit savoir que nous sommes aujourd’hui dans une situation d’urgence et doit se comporter de manière conséquente, a-t-il rappelé.

Lors de cette rencontre de la direction de Caritas Burundi avec le personnel, des questions en rapport avec le confinement de la population ont été débattues pour penser aux mesures appropriées en cas de cette décision.Pour rappel, l’un des deux patients est un citoyen burundais habitant en mairie de Bujumbura, âgé de cinq six ans et qui serait rentré en provenance de l’étranger. « Il était en hospitalisation et présentait une symptomatologie en faveur d’une simple grippe depuis le 18 mars 2020 », a précisé le ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le VIH/sida Dr Thadée Ndikumana. L’autre patient, également de nationalité burundaise, est un résidant de la mairie de Bujumbura, âgé de quarante-deux ans qui lui aussi était revenu de l’étranger. Le ministre a révélé que celui-ci aurait consulté pour une toux, un écoulement nasal et des douleurs musculaires.

Depuis deux semaines, les Evêques Catholiques des différents diocèses du Burundi avaient commencé à prendre des mesures pour limiter la propagation de ce virus. Dans les différents communiqués lus au cours des messes de dimanche, les Evêques ont rappelé aux chrétiens que par amour du prochain, il faut appliquer les gestes-barrières, comme le lavage des mains, les salutations sans se donner la main, installation des dispositifs de lavage des mains devant toutes les églises, des messages de sensibilisation en faveur des communautés, pour le changement de certaines habitudes comme les salutations dans les messes et les embrassades.