SITE DU RESEAU CARITAS BURUNDI

Protection de l’environnement : Le consortium Caritas Burundi -Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable organise un atelier de sensibilisation à la dépollution plastique

Envoyer Imprimer PDF

      photosi

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée à l’Encyclique Laudato’si du Pape François sur la protection de la terre, notre maison commune. Et pour le cas de l’Eglise Anglicane du Burundi, elle se place dans le cadre du mouvement Anglican Vert, Green Anglican, une initiative d'envergure internationale dont la finalité est de mobiliser la communauté de cette Eglise à œuvrer en faveur de la préservation de la Création.

Ce n’est pas pour la première fois que Caritas Burundi et le Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable, SADC agissent en synergie dans le cadre des activités de sensibilisation à la protection de l’environnement. Déjà en 2021, une table ronde des Archevêques et Evêques Catholiques et Anglicans du Burundi a été organisée sur la justice écologique sous le thème « Rôle du Leadership religieux dans la réponse à la crise climatique au Burundi »

« Cet atelier est donc une suite logique des activités visant à promouvoir la déclaration conjointe de leurs excellences les Prélats de l’Eglise Catholique et Anglicane au Burundi », précise la note d’information sortie par le Consortium Caritas Burundi-Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable. « A la lumière de l’appel vibrant du Pape François à travers l’Encyclique Laudato’Si, Caritas Burundi et SADC veulent encourager toutes les personnes à agir et à prendre soin de la terre, notre maison commune et à la préserver pour les générations futures, en pensant et en agissant en solidarité avec ceux qui sont pauvres et qui souffrent », poursuit cette même note d’information aux participants à l’atelier.

Procédant à l’ouverture des travaux de cet atelier, Madame Joselyne NIMPAGARITSE, Conseillère du Maire de la ville de Bujumbura en charge du développement a remercié Caritas Burundi et SADC pour avoir organisé cet atelier de sensibilisation sur la problématique de la gestion des déchets en général et des déchets plastiques en particulier. « Si l’administration et les Eglises travaillent en synergie, il sera possible de venir à bout de ce défis lié à la gestion des déchets en milieux urbains », a-t-elle fait savoir, avant de lancer un appel aux propriétaires des industries à apporter leur contribution pour la bonne gestion des déchets plastiques qui polluent énormément les villes avec des graves conséquences sur la santé de la population.

Dans son exposé, Théophile NDIKUMANA, Enseignant à l’Université du Burundi a montré que la problématique de la gestion des déchets plastique mérite une grande attention des plus hautes autorités en vue de prendre des mesures et des actions de grande envergure avec l’implication de l’administration à tous les échelons.« Moins l’administration locale est impliquée, moins les déchets sont durablement gérés », a-t- fait remarquer tout en précisant que les problèmes essentiels sont liés au tri des déchets et au manque de services de collecte de déchets et d’informations adéquates. Le Professeur Théophile NDIKUMANA a indiqué qu’il s’avère indispensable d’installer dans la ville de Bujumbura des poubelles ayant deux compartiments, un pour recevoir les déchets biologiques et un autres pour les déchets qui ne se décomposent pas. Il a également signalé qu’il faut éduquer la population afin qu’elle puisse avoir une bonne culture environnementale.

L’Evêque du Diocèse Anglican de Gitega et en même temps Président Exécutif du SADC Aimé Joseph KIMARARUNGU recommande de voir comment améliorer le système de collecte et d’évacuation des déchets en créant des lieux de décharge contrôlées et en sensibilisant population à la bonne culture environnementale.

Au nom de Caritas Burundi, l’Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE, Secrétaire de la commission Episcopale pour le Développement humain intégral a précisé que la protection de la terre est un combat de tout le monde. Tel que le recommande la lettre encyclique Laudato’si du Pape François, nous devons avoir conscience de la situation actuelle et revoir nos modes de production et de consommation en vue de protéger la terre, notre support de vie, a-t-il conclu.

Mise à jour le Vendredi, 16 Juin 2023 09:08

Lutte contre le Paludisme : Le Réseau Caritas Burundi organise un atelier d’évaluation de la mise en œuvre du projet paludisme communautaire, la subvention NFM3

Envoyer Imprimer PDF

photo    

Tenu le 19 mai 2023 dans les enceintes du Grand Séminaire Jean Paul II de Gitega, cet atelier a ressemblé tous les Secrétaires Exécutifs des Caritas diocésaines, les représentants des Groupements d’Agents de Santé Communautaires, les Représentants des Associations à Base Communautaire ainsi que les représentants des membres de la communauté Batwa

Procédant à l’ouverture des travaux de cet atelier qui a duré une journée, le Secrétaire de la Commission Episcopale pour le Développement Humain Intégral, Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE a précisé que l’évaluation de la mise en œuvre de la subvention de lutte contre le paludisme pour la période de 2021à 2023 porte sur le niveau programmatique et le niveau de l’exécution budgétaire en apportant des réponses aux questions essentielles concernant le projet.

« Evaluer, c’est répondre aux questions essentielles telles que : Qu’avons-nous à faire ? Qu’avons- nous fait ? Avons-nous rencontré des goulots d’étranglement ou des défis ? Comment les avons-nous surmontés ? Avons-nous reçu des moyens suffisants pour réaliser ce que nous avions à faire ? Comment avons-nous utilisé ces moyens ? Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette mise en œuvre de la subvention 2021-2023 pour nous préparer à la prochaine subvention 2024-2026 ? »

Si vous avez été invités à cet atelier, a-t-il poursuivi, c’est que Caritas Burundi croit à votre contribution dans la mise en œuvre de la subvention 2021-2023 et bien d’autres.

« Sans votre concours, les résultats attendus ne pouvaient jamais être atteints. Continuez donc à apporter votre contribution même au cours de cet atelier », a ainsi conclu l’Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE qui avait représenté le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA.

Avant de passer à la  séance d’échange , les participants ont suivi des exposés qui ont porté sur les objectifs et les résultats attendus ; sur les rôles des parties prenantes au projet paludisme communautaire ; l’état de la mise en œuvre des activités prévues dans la subvention ; l’état d’exécution du budget ; les bonnes pratiques et les goulots d’étranglement ayant marqué la mise en œuvre du projet ainsi que la stratégie du Fonds Mondial de lutte contre le Sida , la tuberculose et le Paludisme pour la période de 2023 à 2028.

photo3    

Au terme d’une bonne partie consacrée aux échanges, les participants ont émis des recommandations visant à surmonter les défis déjà rencontrés. La plupart d’entre elles concernent les campagnes de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action, la Distribution régulière des Moustiquaires Imprégnées d’insecticide à longue durée d’action par le canal communautaire ainsi que la prise en charge des cas de paludisme au niveau communautaire à travers les stratégies ICCM et PECADOM respectivement pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes de tout âge.

Le projet paludisme communautaire à travers la subvention NFM 3 touche à sa fin le 31 Décembre 2023. A l’instar des autres subventions antérieures, Caritas Burundi s’est activement démarquée dans la mise en œuvre des interventions communautaires

Mise à jour le Mardi, 23 Mai 2023 07:04

Projet HCR-Rapatriement : Une délégation de l’USAID visite les camps de réfugiés de Nyankanda et Bwagiriza

Envoyer Imprimer PDF

       photoruyigi         

La visite a eu lieu le 10 mai 2023 en présence des autres partenaires dont le PAM, le HCR, l’ONEPRA et Caritas Burundi. Ce déplacement a coïncidé avec la distribution des vivres et non vivres comptant pour le mois de Mai. Il intervient au moment où l’assistance alimentaire destinée à ces réfugiés vient d’être revue à la baisse, passant de 80% à 50% au mois de mai 2023.

S’exprimant devant les représentants des réfugiés, la délégation de l’Agence Américaine pour le Développement International, l’USAID a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre de s’assurer que l’aide humanitaire arrive aux bénéficiaires. Selon toujours cette délégation, la visite constitue une bonne occasion d’échanger avec les réfugiés avec les réfugiés sur leurs préoccupations et leur niveau de satisfaction par rapport aux différentes assistances humanitaires.

Doléances des réfugiés

La visite a été, pour les réfugiés de Nyankanda et de Bwagiriza, une occasion d’exprimer leurs préoccupations par rapport à la réduction de l’assistance alimentaire qui vient de passer de 80% à 50% au mois de Mai 2023.

« Depuis que nous recevons une quantité de 10,8 Kg de céréales, la nourriture a été toujours insuffisante de telle sorte qu’elle nous faisait parvenir à peine au 20ème ou 23ème jour du mois. Avec les 5,4 Kg de céréales que nous recevons aujourd’hui, il nous sera difficile d’arriver même au 15ème jour du mois », a fait savoir dans une déclaration un des représentants des réfugiés de Nyankanda, avant de demander à l’USAID de fournir plus d’efforts pour combler ce déficit et ainsi éviter « des conflits internes et externes » qui peuvent être générés par cette baisse de quantité de nourriture.

« Nous supplions les bailleurs de fonds en général et l’USAID en particulier de faire tout ce qui est possible pour augmenter la quantité qui manque », a encore martelé le Président du Comité Directeur du Camp de Bwagiriza avant d’ajouter que « la malnutrition sévère, les risques d’avortement, les naissances précoces, les vols et les dettes » sont les conséquences potentielles de cette situation.

Les représentants des réfugiés ont également plaidé qu’on puisse distribuer, comme on le faisait antérieurement, de la farine de bouillie en vue de prévenir les maladies de la malnutrition chez les enfants.

Concernant la période de distribution des vivres et non vivres, les représentants des réfugiés des Camps de Nyankanda et Bwagiriza ont demandé qu’elle puisse être organisée au premier jour du mois.

En réponse à toutes ces préoccupations et doléances, les représentants de l’USAID et du PAM ont expliqué que cette baisse de quantité d’aide alimentaire est consécutive aux crises qui se sont multipliées ces derniers jours dans certains pays , créant des besoins énormes en matière d’assistance humanitaire. Ils ont par ailleurs indiqué que cette baisse d’aide alimentaire concerne d’autres pays dont le Rwanda, la Tanzanie, le Kenya, la Somalie pour ne citer que ceux-là.

Les représentants de l’USAID ont rassuré les réfugiés qu’ils gardent à cœur leurs préoccupations. « On travaille jour et nuit pour voir si on peut arriver à améliorer la situation. En attendant, on vous demande d’être solidaire pour partager le peu qu’on donne maintenant tout en explorant d’autres voies de compléter l’aide alimentaire par exemple en cultivant les légumes dans les lopins de terres à votre disposition », a fait savoir un des membres de la délégation de l’USAID.

Pour la doléance en rapport avec la période de distribution qui intervient généralement au cours des premiers jours de la 2ème semaine du mois, le PAM se dit très conscient de la préoccupation des réfugiés. Il indique que ce petit retard est dû au long trajet qu’exige le transport des vivres pour arriver au Burundi et finalement dans les camps des réfugiés.

Les Camps de Nyankanda, Bwagiriza et Kavumu à l’est du Burundi abritent près de 39000 réfugiés Congolais. Jusqu’à ce jour, c’est l’USAID qui donne les vivres au PAM et Caritas Burundi les distribue aux réfugiés de ces trois camps. En revanche, le HCR s’occupe de la distribution des non vivres en passant par Caritas Burundi.

Mise à jour le Lundi, 15 Mai 2023 14:15

Journée Internationale du Travail, édition 2023 : « Chaque fois que nous réalisons notre travail, nous accomplissons la mission Divine »

Envoyer Imprimer PDF

  photo2023          

Le Secrétaire Général de Caritas Burundi a évoqué cette dimension divine du travail lors de la célébration lundi le 1 Mai 2023 de la Journée Internationale du Travail et des Travailleurs. Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a par conséquent indiqué que la Fête du Travail constitue un moment idoine pour tout travailleur de rendre grâce à Dieu et de prier pour ceux qui n’ont pas d’emploi.

 La célébration de cette journée a débuté par une messe d’action de grâce suivie   d’un moment de partage d’un verre entre tout le personnel de Caritas Burundi et la Direction. 

S’exprimant au nom du Personnel, Dr Léonidas MISAGO, Coordinateur du projet de lutte contre le paludisme a rappelé que la célébration de cette journée est une occasion offerte à chaque membre du Personnel pour faire une évaluation critique de ce qu’il a réalisé et de dégager des pistes de solutions aux défis déjà rencontrés.

« C’est une belle occasion de mettre de côté ce que nous avons réussi à mettre en œuvre et de l’autre ce que nous n’avons pas pu réaliser. A toutes ces situations, nous devons en tirer des leçons et ainsi imaginer des stratégies visant à faire face à tous les obstacles déjà rencontrés », a -t-il précisé.

Dr Léonidas MISAGO a remercié la Direction de Caritas Burundi qui a tout fait pour que la célébration de cette journée puisse être un succès. Il a demandé au personnel de Caritas Burundi de continuer à se donner corps et âme en vue d’améliorer davantage ses performances.

Dans son discours, le Secrétaire Général de Caritas de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a indiqué que Caritas Burundi célèbre la Journée du Travail avec une grande fierté dans la mesure où elle contribue activement au développement du Burundi. 

« Dans la récente réunion du Comité Exécutif, nous avons pu mettre montrer le niveau de contribution du Réseau Caritas Burundi au développement du pays. Tout ce que nous faisons dans les programmes d’urgence et de développement, nous visons la promotion sociale et le bien-être de nos Frères et Sœurs », a-t-il rappelé. Je vous félicite donc, a-t-il poursuivi, pour le travail de qualité que vous accomplissez au quotidien.

« Qu’on se réjouisse et qu’on célèbre à cette occasion les bonnes réalisations que nous avons faites tout en remerciant notre Seigneur, lui qui nous donne la force et la sagesse de bien accomplir notre mission. Pour l’un ou l’autre aspect où nous n’avons pas connu de succès, qu’on s’attèle davantage à mettre en place des stratégies visant à y apporter des améliorations », a-t-il conclu.

La journée a été, pour le Secrétaire Général, une occasion d’annoncer que Caritas Burundi envisage d’élaborer un nouveau plan stratégie pour remplacer le document en vigueur qui prend fin avec l’année 2023. Il a ainsi précisé que la contribution du personnel sera sollicitée pour la mise en place de ce nouveau document de référence. 



Mise à jour le Mercredi, 24 Mai 2023 11:43

Célébration de la Fête de Pâques : Le Personnel de Caritas Burundi appelé à être des « semeurs d’Esperance par une charité sans cesse inventive »

Envoyer Imprimer PDF

         photoretraite1    

Le Curé  du sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu à Bujumbura, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a lancé cet appel lors de son enseignement au Personnel de Caritas Burundi qui y était en retraite mardi le 04 Avril 2023 dans le cadre de se préparer à la célébration de la résurrection du Christ. Cette retraite spirituelle pour le personnel de Caritas Burundi s’inscrit aussi dans le cadre de la formation du Cœur recommandée par Caritas Internationalis à toutes les Caritas du monde.

« Que notre charité se fasse toujours inventive ! » cette prière a été très récurrente pour ponctuer l’enseignement de près d’une heure que le responsable du sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu à Bujumbura a dispensé au personnel de Caritas Burundi venu à la retraite pour se préparer à célébrer la Fête de Pâques. Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a indiqué que cette petite prière mérite une attention sans cesse renouvelée pour le personnel de Caritas Burundi dans sa mission quotidienne de charité.

« L’amour qui met en avant le sacrifice de soi exige un savoir-faire, une technicité et un professionnalisme qui fait obligatoirement intervenir les dons que Dieu a offert à chacun de nous à savoir, l’intelligence, la liberté , la conscience et la volonté. Si ces dons passent dans cet amour qui met en avant le sacrifice, il en résulte un produit permettant à la charité d’être continuellement inventive », a-t-il précisé.

Tout en rappelant que Caritas partage la mission de l’Eglise Catholique, l’Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a indiqué que le  personnel  ne peut pas être performant s’il ne comprend pas  le devoir de puiser la sagesse dans la liturgie et les sacrements. La meilleure façon de le faire, a-t-il poursuivi, est de méditer chaque fois sur les quatre piliers de la doctrine sociale de l’Eglise à savoir la dignité de la personne humaine, la promotion du bien commun, la subsidiarité et la solidarité.

Parlant de la dignité de la personne humaine, le Responsable du Sanctuaire de la Vierge Marie au Mont Sion Gikungu a précisé que les œuvres de charité visent, au premier chef, à redonner ce droit le plus absolu aux personnes en situation d’assistance.

« En accomplissant les œuvres de charité, vous vous dirigez aux personnes que vous avez déjà catégorisées selon leur situation. Il y a les pauvres, les travailleurs, les chômeurs, les personnes vivants avec handicap, les immigrés, les sans-papiers et bien d’autres. A toutes ces personnes, l’Eglise Catholique, à travers les œuvres de charité vise à restaurer leur dignité de la personne humaine et ainsi retrouver leurs noms qui ne tiennent pas compte de ce qu’elles font, de ce qu’elles sont, de ce qu’elles ont, de ce qu’elles vivent…C’est pour cette raison que toute action de charité exige un professionnalisme et une démarche d’approche pour que les personnes assistées puissent garder leur dignité », a fait savoir l’Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA

Pour manifester la charité véritable, a-t-il poursuivi, la stratégie est d’aider son prochain sans attendre qu’il en exprime la demande.

« En agissant de cette manière, nous préservons aux personnes que nous assistons la honte et le déshonneur. C’est grâce aux Dons que Dieu nous a donnés que nous sommes à même de comprendre et de se préoccuper de la misère des autres et ainsi leur venir en aide sans attendre que leur dignité de la personne humaine soit mise à l’épreuve » , a-t-il souligné,  avant de conclure en précisant que celui qui agit pour que la dignité de l’autre soit intégralement respectée emboite le pas à Jésus Christ qui a accepté de prendre le fardeau de nos malheurs.

Par rapport au principe de la promotion du bien commun, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a fait appel  au  Saint Basile qui a dit qu’avant d’aider le pauvre, il faut d’abord lui rendre justice.

« Tous les biens que vous avez sans pouvoir les utiliser, ce sont des biens que vous avez volés aux pauvres en les cachant là où ils ne peuvent pas accéder. C’est pour cette raison qu’avant d’aider le pauvre, il faut d’abord lui rendre justice », a fait remarquer le responsable du Mont Sion Gikungu en exploitant la citation de Saint Basile.

A travers ce pilier, a-t-il expliqué, le souci de l’Eglise Catholique est que tout le monde puisse contribuer à la promotion du bien commun en évitant que celui-ci puisse être à l’origine des gens qui deviennent esclaves des autres.

« C’est interdit d’accaparer tous les biens pour soi en oubliant que nous vivons dans une même famille. On est frères les uns les autres et comme le dit souvent le Pape François l’autre est un don pour moi », a -t-il ajouté.

S’agissant du principe de subsidiarité, Abbé Longin NTIRANYIBAGIRA a précisé que ce pilier recommande à ceux qui accomplissent les œuvres de charité d’aider les personnes dans la perspective de se prendre en charge plutôt que de les maintenir dans la situation des sempiternelles assistés. Ainsi, a-t-il poursuivi, l’œuvre de charité doit tenir compte des aspirations des personnes à qui on est appelé à porter secours.

Concernant le principe de solidarité, le Conférencier a indiqué que toute personne est appelée  à vivre la solidarité avec les autres sans tenir compte de ce qu’il est et de ce qu’il a mais en tenant compte de l’amour qui émane de Dieu.

« La solidarité n’est pas seulement réalisée au niveau des organisations ou des associations, elle se manifeste également pour chaque personne dans la vie de tous les jours à travers ses relations avec autrui, témoignage qu’il a compris le sens de Dieu envers les hommes », a -t-il expliqué, avant de conclure:« Ne cherchez pas trop loin les personnes à faire du bien. Mon collègue, la personne de ma famille, la personne que je croise dans le chemin a besoin que je lui montre que j’ai compris le sens de la charité inventive !»

Satisfaction du Secrétariat Général de Caritas Burundi

S’exprimant à la fin de cette séance, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA s’est dit satisfait du contenu de l’enseignement dispensé qui a permis, sans doute, au personnel de méditer davantage sur sa mission de charité fondée sur les piliers de la doctrine sociale de l’Eglise. Le Secrétaire Général de Caritas Burundi a également apprécié que cet enseignement ait fait appel aux quatorze œuvres de miséricordes corporelles et spirituelles. Il a ainsi rappelé que cette séance de recollection dans la foi et dans l’accomplissement de la mission de charité s’inscrit également dans le cadre de la formation du cœur que Caritas Internationalis recommande à toutes les Caritas du monde.

La séance de retraite a été clôturée par une messe d’action de grâce.     

Mise à jour le Mercredi, 03 Mai 2023 12:44

Page 4 sur 30