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Saison de la création, édition 2023 : Caritas Burundi organise un atelier d’échange sur les effets de la dégradation de l’environnement sur la santé

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Du 1er au 04 octobre de chaque année, les communautés chrétiennes du monde entier célèbrent la période dédiée à la création. C’est dans ce contexte que Caritas Burundi en collaboration avec le Mouvement Laudato’si Burundi a organisé le 1er Septembre 2023 à son siège à Bujumbura un atelier marquant le démarrage des activités inscrites à cette période d’un mois en vue d’échanger sur les effets de la dégradation de l’environnement sur la santé. Cet atelier a été suivi par une messe pour rendre grâce aux Seigneur pour les ressources qu’il a mises à la disposition de l’humanité pour son bien-être.

Le temps ou la saison de la création est depuis 2015, une période annuelle qui a été instituée par le Pape François en vue de rendre grâce au Seigneur pour les ressources qu’il a mises à la disposition de l’homme pour son bien-être. En vue de se joindre aux autres communautés chrétiennes, Caritas Burundi en collaboration avec le Mouvement Laudato’si a organisé un atelier d’échange sur les effets de la dégradation de l’environnement sur la santé de l’homme.

Procédant à l’ouverture des travaux de cet atelier, le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA a rappelé que cette période constitue un moment d’une grande importance de méditer sur les menaces qui pèsent sur l’environnement, notre support de vie.

« La période de la création nous offre une occasion de nous ressourcer dans l’encyclique Laudato’si où le Pape François interpelle le monde entier au respect de la création et nous savons nous tous qu’il s’agit d’une question qui préoccupe toutes les nations », a indiqué le Secrétaire Général de Caritas Burundi en évoquant le prochain sommet des Nations Unies sur le climat qui se tiendra à Doubaï au mois de novembre 2023.

 En organisant cet atelier, a-t-il précisé, nous avons non seulement voulu attirer l’attention du public sur les méfaits néfastes de la destruction de l’environnement mais aussi offrir un espace d’échange pour dégager des actions à mener en vue de sauver notre planète, aujourd’hui sérieusement menacée par des actions entropiques.

Les présentations ayant meublé cet atelier d’une journée ont permis aux participants de comprendre qu’il est urgent de changer de comportement en agissant sur nos modes de production et de consommation.

« Lors de cet atelier, nous avons pu comprendre que c’est très dangereux de consommer des aliments provenant des plantes qui ont été cultivées sur les lieux de décharge. Le conférencier a fait allusion aux légumes appelées amarantes très consommées dans les milieux urbains alors qu’elles sont souvent arrosées avec des eaux usées contenant des toxines responsables de plusieurs maladies », a expliqué Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA, Secrétaire Général de Caritas Burundi dans une interview accordée aux journalistes à la fin de l’atelier.

Au cours de cet atelier, les participants se sont également convenus de travailler en synergies pour faire des actions de plaidoyer auprès des décideurs politiques en vue de mettre en place des lois mises à jour à même de garantir de meilleurs résultats en matière de sauvegarde de l’environnement. Les participants ont enfin émis la recommandation qu’il y ait création d’un bureau de contrôle de l’environnement et de la qualité des aliments.

Ayant rassemblé tous les Secrétaires Exécutifs des Caritas Diocésaines ainsi que les représentants des Ministères impliqués dans la gestion des questions de santé et de l’environnement, cet atelier a été suivi par une messe d’action de grâce à la chapelle de Caritas Burundi.

Les Evêques se réunissent en assemblée générale de Caritas Burundi

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Cette session ordinaire annuelle qui a eu lieu le 08 Août 2023 au siège de Caritas Burundi offre un cadre d’évaluer l’état de la progression de l’Eglise Catholique vers le développement humain intégral. Elle constitue également une bonne occasion d’orienter davantage l’action pastorale de l’Eglise dans le domaine social.

Dans son mot d’accueil et d’ouverture des travaux de cette session ordinaire annuelle, le Président de Caritas Burundi et Evêque du Diocèse de Ngozi, Monseigneur Georges BIZIMANA a rappelé que cette session trouve son fondement dans les statuts et le règlement d’ordre intérieur de Caritas Burundi. Il a en effet indiqué que c’est une bonne occasion d’établir le bilan des réalisations et de prendre de nouvelles orientations en faveur de l’action pastorale de l’Eglise.

 « Cette session statutaire offre un cadre de faire une évaluation de la progression de l’Eglise Catholique vers le Développement Humain intégral qui est l’un des indicateurs de l’avènement du Royaume de Dieu. Elle constitue également une bonne occasion d’orienter davantage la pastorale de l’Eglise dans le domaine social », a fait remarquer Monseigneur Georges BIZIMANA, Président de Caritas Burundi

Leurs Excellences Evêques  ont analysé le rapport consolidé du Réseau Caritas pour l’année 2023 ; le rapport financier audité pour l’exercice 2022 ; le projet de convention de collaboration entre la CECAB et le Ministère de la Solidarité Nationale, des droits de la personne humaine, des Affaires sociales et du genre ; le cadre stratégique 2024-2030 de Caritas Africa, Caritas Internationalis et les suggestions pour un plan stratégique de Caritas Burundi pour la même période ainsi que les divers.

Ont pris part à cette assemblée Générale, l’archevêque du Diocèse de Gitega et Président de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi, Monseigneur Bonaventure NAHIMANA ; l’Evêque du Diocèse de Bururi et Vice-Président de la Conférence des Evêques Catholiques du Burundi, Monseigneur Salvator NICITERETSE ; l’Archevêque du Diocèse de Bujumbura, Monseigneur Gervais BANSHIMIYUBUSA ; l’Evêque du Diocèse de Ruyigi, Monseigneur Blaise NZEYIMANA. L’Evêque du Diocèse de Muyinga a été représenté par le Vicaire Général. L’assemblée Générale a vu enfin la participation des membres du comité exécutif de Caritas Burundi et  des Secrétaires Exécutifs des Caritas diocésaines

Mise à jour le Lundi, 14 Août 2023 07:44

Protection de l’environnement : Le consortium Caritas Burundi -Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable organise un atelier de sensibilisation à la dépollution plastique

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Cette activité s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée à l’Encyclique Laudato’si du Pape François sur la protection de la terre, notre maison commune. Et pour le cas de l’Eglise Anglicane du Burundi, elle se place dans le cadre du mouvement Anglican Vert, Green Anglican, une initiative d'envergure internationale dont la finalité est de mobiliser la communauté de cette Eglise à œuvrer en faveur de la préservation de la Création.

Ce n’est pas pour la première fois que Caritas Burundi et le Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable, SADC agissent en synergie dans le cadre des activités de sensibilisation à la protection de l’environnement. Déjà en 2021, une table ronde des Archevêques et Evêques Catholiques et Anglicans du Burundi a été organisée sur la justice écologique sous le thème « Rôle du Leadership religieux dans la réponse à la crise climatique au Burundi »

« Cet atelier est donc une suite logique des activités visant à promouvoir la déclaration conjointe de leurs excellences les Prélats de l’Eglise Catholique et Anglicane au Burundi », précise la note d’information sortie par le Consortium Caritas Burundi-Service Anglican pour le Développement Communautaire Durable. « A la lumière de l’appel vibrant du Pape François à travers l’Encyclique Laudato’Si, Caritas Burundi et SADC veulent encourager toutes les personnes à agir et à prendre soin de la terre, notre maison commune et à la préserver pour les générations futures, en pensant et en agissant en solidarité avec ceux qui sont pauvres et qui souffrent », poursuit cette même note d’information aux participants à l’atelier.

Procédant à l’ouverture des travaux de cet atelier, Madame Joselyne NIMPAGARITSE, Conseillère du Maire de la ville de Bujumbura en charge du développement a remercié Caritas Burundi et SADC pour avoir organisé cet atelier de sensibilisation sur la problématique de la gestion des déchets en général et des déchets plastiques en particulier. « Si l’administration et les Eglises travaillent en synergie, il sera possible de venir à bout de ce défis lié à la gestion des déchets en milieux urbains », a-t-elle fait savoir, avant de lancer un appel aux propriétaires des industries à apporter leur contribution pour la bonne gestion des déchets plastiques qui polluent énormément les villes avec des graves conséquences sur la santé de la population.

Dans son exposé, Théophile NDIKUMANA, Enseignant à l’Université du Burundi a montré que la problématique de la gestion des déchets plastique mérite une grande attention des plus hautes autorités en vue de prendre des mesures et des actions de grande envergure avec l’implication de l’administration à tous les échelons.« Moins l’administration locale est impliquée, moins les déchets sont durablement gérés », a-t- fait remarquer tout en précisant que les problèmes essentiels sont liés au tri des déchets et au manque de services de collecte de déchets et d’informations adéquates. Le Professeur Théophile NDIKUMANA a indiqué qu’il s’avère indispensable d’installer dans la ville de Bujumbura des poubelles ayant deux compartiments, un pour recevoir les déchets biologiques et un autres pour les déchets qui ne se décomposent pas. Il a également signalé qu’il faut éduquer la population afin qu’elle puisse avoir une bonne culture environnementale.

L’Evêque du Diocèse Anglican de Gitega et en même temps Président Exécutif du SADC Aimé Joseph KIMARARUNGU recommande de voir comment améliorer le système de collecte et d’évacuation des déchets en créant des lieux de décharge contrôlées et en sensibilisant population à la bonne culture environnementale.

Au nom de Caritas Burundi, l’Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE, Secrétaire de la commission Episcopale pour le Développement humain intégral a précisé que la protection de la terre est un combat de tout le monde. Tel que le recommande la lettre encyclique Laudato’si du Pape François, nous devons avoir conscience de la situation actuelle et revoir nos modes de production et de consommation en vue de protéger la terre, notre support de vie, a-t-il conclu.

Mise à jour le Vendredi, 16 Juin 2023 09:08

Lutte contre le Paludisme : Le Réseau Caritas Burundi organise un atelier d’évaluation de la mise en œuvre du projet paludisme communautaire, la subvention NFM3

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Tenu le 19 mai 2023 dans les enceintes du Grand Séminaire Jean Paul II de Gitega, cet atelier a ressemblé tous les Secrétaires Exécutifs des Caritas diocésaines, les représentants des Groupements d’Agents de Santé Communautaires, les Représentants des Associations à Base Communautaire ainsi que les représentants des membres de la communauté Batwa

Procédant à l’ouverture des travaux de cet atelier qui a duré une journée, le Secrétaire de la Commission Episcopale pour le Développement Humain Intégral, Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE a précisé que l’évaluation de la mise en œuvre de la subvention de lutte contre le paludisme pour la période de 2021à 2023 porte sur le niveau programmatique et le niveau de l’exécution budgétaire en apportant des réponses aux questions essentielles concernant le projet.

« Evaluer, c’est répondre aux questions essentielles telles que : Qu’avons-nous à faire ? Qu’avons- nous fait ? Avons-nous rencontré des goulots d’étranglement ou des défis ? Comment les avons-nous surmontés ? Avons-nous reçu des moyens suffisants pour réaliser ce que nous avions à faire ? Comment avons-nous utilisé ces moyens ? Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette mise en œuvre de la subvention 2021-2023 pour nous préparer à la prochaine subvention 2024-2026 ? »

Si vous avez été invités à cet atelier, a-t-il poursuivi, c’est que Caritas Burundi croit à votre contribution dans la mise en œuvre de la subvention 2021-2023 et bien d’autres.

« Sans votre concours, les résultats attendus ne pouvaient jamais être atteints. Continuez donc à apporter votre contribution même au cours de cet atelier », a ainsi conclu l’Abbé Jean Gédéon BARANYIZIGIYE qui avait représenté le Secrétaire Général de Caritas Burundi, Abbé Jean Baptiste HAKIZIMANA.

Avant de passer à la  séance d’échange , les participants ont suivi des exposés qui ont porté sur les objectifs et les résultats attendus ; sur les rôles des parties prenantes au projet paludisme communautaire ; l’état de la mise en œuvre des activités prévues dans la subvention ; l’état d’exécution du budget ; les bonnes pratiques et les goulots d’étranglement ayant marqué la mise en œuvre du projet ainsi que la stratégie du Fonds Mondial de lutte contre le Sida , la tuberculose et le Paludisme pour la période de 2023 à 2028.

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Au terme d’une bonne partie consacrée aux échanges, les participants ont émis des recommandations visant à surmonter les défis déjà rencontrés. La plupart d’entre elles concernent les campagnes de distribution de masse des moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action, la Distribution régulière des Moustiquaires Imprégnées d’insecticide à longue durée d’action par le canal communautaire ainsi que la prise en charge des cas de paludisme au niveau communautaire à travers les stratégies ICCM et PECADOM respectivement pour les enfants de moins de 5 ans et les personnes de tout âge.

Le projet paludisme communautaire à travers la subvention NFM 3 touche à sa fin le 31 Décembre 2023. A l’instar des autres subventions antérieures, Caritas Burundi s’est activement démarquée dans la mise en œuvre des interventions communautaires

Mise à jour le Mardi, 23 Mai 2023 07:04

Projet HCR-Rapatriement : Une délégation de l’USAID visite les camps de réfugiés de Nyankanda et Bwagiriza

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La visite a eu lieu le 10 mai 2023 en présence des autres partenaires dont le PAM, le HCR, l’ONEPRA et Caritas Burundi. Ce déplacement a coïncidé avec la distribution des vivres et non vivres comptant pour le mois de Mai. Il intervient au moment où l’assistance alimentaire destinée à ces réfugiés vient d’être revue à la baisse, passant de 80% à 50% au mois de mai 2023.

S’exprimant devant les représentants des réfugiés, la délégation de l’Agence Américaine pour le Développement International, l’USAID a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre de s’assurer que l’aide humanitaire arrive aux bénéficiaires. Selon toujours cette délégation, la visite constitue une bonne occasion d’échanger avec les réfugiés avec les réfugiés sur leurs préoccupations et leur niveau de satisfaction par rapport aux différentes assistances humanitaires.

Doléances des réfugiés

La visite a été, pour les réfugiés de Nyankanda et de Bwagiriza, une occasion d’exprimer leurs préoccupations par rapport à la réduction de l’assistance alimentaire qui vient de passer de 80% à 50% au mois de Mai 2023.

« Depuis que nous recevons une quantité de 10,8 Kg de céréales, la nourriture a été toujours insuffisante de telle sorte qu’elle nous faisait parvenir à peine au 20ème ou 23ème jour du mois. Avec les 5,4 Kg de céréales que nous recevons aujourd’hui, il nous sera difficile d’arriver même au 15ème jour du mois », a fait savoir dans une déclaration un des représentants des réfugiés de Nyankanda, avant de demander à l’USAID de fournir plus d’efforts pour combler ce déficit et ainsi éviter « des conflits internes et externes » qui peuvent être générés par cette baisse de quantité de nourriture.

« Nous supplions les bailleurs de fonds en général et l’USAID en particulier de faire tout ce qui est possible pour augmenter la quantité qui manque », a encore martelé le Président du Comité Directeur du Camp de Bwagiriza avant d’ajouter que « la malnutrition sévère, les risques d’avortement, les naissances précoces, les vols et les dettes » sont les conséquences potentielles de cette situation.

Les représentants des réfugiés ont également plaidé qu’on puisse distribuer, comme on le faisait antérieurement, de la farine de bouillie en vue de prévenir les maladies de la malnutrition chez les enfants.

Concernant la période de distribution des vivres et non vivres, les représentants des réfugiés des Camps de Nyankanda et Bwagiriza ont demandé qu’elle puisse être organisée au premier jour du mois.

En réponse à toutes ces préoccupations et doléances, les représentants de l’USAID et du PAM ont expliqué que cette baisse de quantité d’aide alimentaire est consécutive aux crises qui se sont multipliées ces derniers jours dans certains pays , créant des besoins énormes en matière d’assistance humanitaire. Ils ont par ailleurs indiqué que cette baisse d’aide alimentaire concerne d’autres pays dont le Rwanda, la Tanzanie, le Kenya, la Somalie pour ne citer que ceux-là.

Les représentants de l’USAID ont rassuré les réfugiés qu’ils gardent à cœur leurs préoccupations. « On travaille jour et nuit pour voir si on peut arriver à améliorer la situation. En attendant, on vous demande d’être solidaire pour partager le peu qu’on donne maintenant tout en explorant d’autres voies de compléter l’aide alimentaire par exemple en cultivant les légumes dans les lopins de terres à votre disposition », a fait savoir un des membres de la délégation de l’USAID.

Pour la doléance en rapport avec la période de distribution qui intervient généralement au cours des premiers jours de la 2ème semaine du mois, le PAM se dit très conscient de la préoccupation des réfugiés. Il indique que ce petit retard est dû au long trajet qu’exige le transport des vivres pour arriver au Burundi et finalement dans les camps des réfugiés.

Les Camps de Nyankanda, Bwagiriza et Kavumu à l’est du Burundi abritent près de 39000 réfugiés Congolais. Jusqu’à ce jour, c’est l’USAID qui donne les vivres au PAM et Caritas Burundi les distribue aux réfugiés de ces trois camps. En revanche, le HCR s’occupe de la distribution des non vivres en passant par Caritas Burundi.

Mise à jour le Lundi, 15 Mai 2023 14:15

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